Deux nouveaux album à venir en 2022 pour Tuck & Patti
Tout d'abord un premier d'album de chansons pour enfants We Are Gonna Be Friends
10 reprises magistrallement orchestrés par le duo pour toute la famille :
We are Going to Be Friends (The White Stripes)
In My Room (The Beach Boys)
Lime in the Coconut (Harry Nillson)
Sprout and the Bean (Joanna Newsom)
This Will Be Our Year (The Zombies)
Love Song (The Cure)
Whip It (Devo)
One of these Things First (Nick Drake)
True Colors (Cyndi Lauper)
When You Wish Upon a Star (Leigh Harline and Ned Washington, AKA Pinocchio)
Tuck & Patti préparent également un nouvel opus mélant nouveaux titres et quelques reprises comme "You Don't Know How Glad I Am" (Nancy Wilson), "In the Name of Love" (Kenny Rankin) et "Bless You For the Good Within You" (Peggy Lee and Mel Torme).
Cela fait près de trente ans que ce duo unique composé d’une chanteuse et d’un guitariste de jazz enchante le monde entier, charme le cœur des amoureux, emporte le respect des spécialistes du jazz et laisse les guitaristes sans voix.
A la ville et à la scène, le guitariste Tuck Andress et la chanteuse/arrangeuse Patti Cathcart peuvent tout d’abord sembler constituer un drôle de couple. Le contraste de leurs personnalités prend bien vite le dessus sur la différence évidente de leur couleur de peau. Alors que Patti dégage la grâce délicate et puissante de la chanteuse de gospel, Tuck semble avoir le cerveau en feu, anticipant les milliers de décisions à prendre et à communiquer à ses dix doigts durant le déroulement d’un concert. Etant donné la virtuosité et la complexité des parties de guitare de Tuck, la plupart des gens sont surpris d’apprendre que Patti est en réalité la compositrice, l’arrangeuse et la productrice du duo. Sans même sourciller, Tuck résume : « Patti écrit et arrange ; moi je suis simplement l’orchestre ».
Tuck et Patti ont tous les deux eu la chance de naître dans des familles où toutes sortes de disques passaient sur les platines. Le père de Tuck avait été leader d’un groupe de jazz au lycée et Tuck subit également l’influence de sa grande sœur qui suivait des études de piano classique. « Je ne me rendais absolument pas compte que je bénéficiais d’une merveilleuse éducation musicale qui me servirait tout au long de ma vie » Tuck prit aussi des leçons de piano et commença à prendre conscience de son amour pour la pop.
Patti, elle, semble être née en chanson. « Quand j’étais petite fille », se rappelle-t-elle, « au lieu de parler, je chantais tout ce qui me passait par la tête, mes commentaires sur la vie. Beaucoup de membres de ma famille chantaient. J’ai commencé à chanter à l’église où j’ai mené le chœur des enfants à l’âge de dix ans et celui des adultes avant d’avoir seize ans ». Patti étudia également le violon classique durant onze ans et s’investissait à l’école dans les chorales, les comédies musicales et différentes formations. Durant les années 60, elle se produisit avec beaucoup de groupes de rock et de jazz sur la scène musicale mythique de San Francisco. Elle assista également à d’innombrables concerts des plus grands noms de l’époque du rock, du blues, du gospel et du jazz.
« C’était en partie ce qu’il y avait de merveilleux dans le fait de grandir dans la baie de San Francisco », se souvient-elle « Je ne me suis pas contenté d’écouter et d’apprendre. J’ai pu voir en chair et en os un véritable who’s who de tous les styles musicaux : Tennessee Ernie Ford, Leonard Bernstein, Josephine Baker, les Beatles, Leontyne Price, Howling Wolf, Ella Fitzgerald, Sun Ra, Aretha Franklin accompagnée de Ray Charles et Billy Preston, Roland Kirk. Je pourrais continuer comme ça longtemps. Cela constitua pour moi une éducation formidable ».
Alors que Patti était “à fond dedans” depuis le début, un garçon timide, inspiré par l’écoute des Beatles et des Rolling stones, passait des journées entières à apprendre « sans distinction et de manière systématique » tout ce qu’il pouvait à propos de la guitare. Tuck étudia un moment avec Tommy Crook, un guitariste inspiré par Chet Atkins, mais il apprit principalement en autodidacte. Il joua avec des groupes de garage rock ou au sein des big bands de l’école et passait son temps à apprendre des chansons d’artistes tels que Wes Montgomery, John Coltrane, Thelonious Monk « et d’une tripotée de pianiste » ou encore celles de guitaristes de blues, de rock, de R&B et de country comme B.B.King, Eric Gale et Odell Stokes. L’élément le plus important dans sa progression fut cependant « les nombreuses heures de pratique et d’expérimentation ».
Dans les années 1960, Tuck fut attiré par la scène de la côte ouest et, en 1970, il se lança dans des études de musicologie à l’université de Stanford. Entre les cours, il s’essaya au travail de studio. On lui offrit l’opportunité de devenir guitariste d’un programme télé, le «Sonny and Cher Comedy Hour », mais il décida de décliner cette offre. Il passa par la suite quatre années avec le GAP Band, obtenant ainsi son « diplôme de musique soul ». Parallèlement, il continua avec persévérance à étudier les enregistrements de guitaristes de tous styles, développant une inclinaison à jouer de la guitare comme s’il s’agissait de plusieurs instruments à la fois.
Des années durant, Tuck et Patti jouèrent dans une multiplicité de groupes de la baie de San Francisco sans jamais se croiser. La personnalité introspective et réservée de Tuck contrastait avec celle de Patti qui jouait avec tout ce que le coin comptait de musiciens talentueux. En 1978, Tuck était guitariste pour un groupe de reprise lorsque Patti déboula pour prendre part à une audition. « elle commença à chanter » se souvient Tuck, « et quelques secondes après, je savais que j’avais trouvé la partenaire musicale de ma vie ».
“Ce fut également immédiat pour moi”, nous dit Patti. «Je sus immédiatement qu’avec le groupe, ça n’allait pas le faire mais que j’allais leur voler le gars qui jouait de la guitare dans le coin ! ».Ils restèrent quelques mois avec le groupe et apprirent à se connaître en se rendant ensemble aux répétitions. Ils devinrent les meilleurs amis du monde et commencèrent à répéter avec d’autres musiciens.
Ils s’aperçurent bien vite qu’ils avaient dans leur répertoire des centaines de chansons en commun. Ils formèrent un duo guitare/voix. Bien que Joe Pass et Ella Fitzgerald représentaient pour eux une inspiration et un modèle, obtenir des concerts avec une telle formation leur demanda de la force de persuasion. Cependant, une fois engagés, les salles se remplissaient de fans fidèles. « Nous ne nous sommes jamais autant amusés ni n’avons ressenti une telle stimulation », se rappelle Tuck. « Un soir nous avons joué dans une salle et nous avons tout simplement oublié de prendre une pause ».
Depuis cette époque, le duo n’a lui non plus pas pris de pause. L’amitié et la collaboration artistique se transformèrent en amour et ils se marièrent en 1981. Leur carrière discographique pris son envol lorsqu’ils signèrent chez Windham Hill Jazz et sortirent en 1988 « Tears of Joy ». Cet album et plusieurs autres parus chez Windham Hill établirent solidement leur réputation et depuis lors, ils n’ont fait que renforcer leur carrière, leur collaboration musicale, leur technique et leur amour.
Un DVD live, Tuck & Patti Live in Holland, comprenant « We travel Round this Circle », un documentaire sur les à-côtés du concert, sortit en 2005.
Leur nouvel album s’appelle “I Remember You”. Qu’y a-t-il sur ce disque ? Des chansons d’amour bien sûr, tirées du “Great American Songbook”. « Ce sont des chansons magnifiques avec des paroles formidables » confie Patti « Elles parlent de l’amour sans détour, sans s’en excuser ».
“Etre comme dans un rêve en jouant chaque chanson”, nous dit Tuck” cela n’arrive pas à tout musicien mais c’est le cas pour nous”. Dans un sourire, Patti ajoute, “Vous savez, je pense que notre conversation pourrait durer la vie entière”.
Nouvel album pour l'automne 2012
I Remember You
Windham Hill/Legacy/2008
Pure Tuck & Patti
T&P Records/2006
Live In Holland, Special Edition DVD/CD set
T&P Records/2005
Live In Holland, DVD only
T&P Records/2005
A Gift of Love
T&P Records/2004
Chocolate Moment
Windham Hill Records/2002
As Time Goes By
Windham Hill/2002
Taking The Long Way Home
Windham Hill/2001
Paradise Found
Windham Hill Records/1998
The Best of Tuck & Patti
Epic Records/1997
Learning How To Fly
Windham Hill Jazz/1994
Anouar Brahem : oud
Klaus Gesing : bass clarinet, soprano saxophone
Björn Meyer : bass
Khaled Yassine : darbouka, bendir
For almost forty years and with a current discography spanning no less than 11 albums on the ECM label, Anouar Brahem has been constantly placing the age-old tradition of Arab music, whose emblem is his oud and its superb finesse, in different situations; not only does he set it in contrast against the free spirit and improvisation so typical of modern jazz, but also against the sophisticated harmonies of the erudite compositional tradition of the West and the refined forms of composition in other ancient cultural traditions from the Orient.
He has organized numerous cross-cultural encounters as well as juxtaposing different musical universes, thereby producing unsuspected potential in new but familiarsounding combinations, something which had never been done before. In 2009, he recorded "The Astounding Eyes of Rita", with a new group that included the soft melding of two sounds: the amazing fluidity of German-born Klaus Gesing on bass clarinet and the flowing notes on the bass guitar of Swedish-born Björn Meyer, to give a mixture of ascetic sophistication and sensuous lyricism so typical of oriental music, declined here by the music of the oud with its notes closely interwoven into the percussive background, played by Lebanese artist, Khaled Yassine. This group has had worldwide
success, both for its rich repertoire and the subtlety of the varied instrumentation, and now, ten years later, it is not only totally up-to-the-minute and more enduring and creative than ever, but Anouar Brahem had made a secret pact with himself never to look back and also vowed to renew his inspiration constantly by accompanying each new project with unusual orchestral combinations. So here, recognizing the lasting qualities of this group, he decided to add a new chapter to this story.
His main resource has been these years of shared experiences with the group, where their coherence and self-confidence has been increasing all the time. Anouar Brahem's new adventure puts his own terrain through the prism of this particular sound universe once again, daring to cast a backward glance at his whole career by mixing a few familiar compositions of the quartet with a scattering of older themes from other projects. This leads to further exploration of the orchestral possibilities of a decidedly unusual instrumentation whose origins lie in an extremely up-to-date kind of cross-cultural chamber music. Within this hugely expansive space, Anouar Brahem and his fellowmusicians
create a softly refined, graceful and dream-like world, borrowed as much
from the contemplative oriental tradition as from jazz. The resulting music, rigorously demanding and poetic, moves constantly between modesty and sensuality, nostalgia and contemplation: it is a magnificently intimate spiritual journey to the heart of sound.
Album September 2009, ECM
2019 marks the tenth anniversary of the album. And the interest of the audience is still there, as if it was the first year.
With :
Anouar Brahem: oud
Klaus Gesing: bass clarinet
Björn Meyer: bass
Khaled Yassine: darbouka, bendir
A delightful new assembled by Tunisian oud master Anouar Brahem.
The combination of the bass clarinet with the oud suggests a link to Anouar's Thimar trio, but this East/West line-up often feels closer to the more traditionally-inclined sounds of Barzakh or Conte de l'Incroyable Amour. Klaus Gesing, from Norma Winstone's Trio, and Björn Meyer, from Nik Bärtsch's Ronin, are both players with an affinity for musical sources beyond jazz, and they interact persuasively inside Brahem's music.
A dance of dark, warm sounds, urged onward by the darbouka and frame drum of Lebanese percussionist Khaled Yassine. The album is dedicated to the memory of Palestinian poet Mahmoud Darwish.
Music for oud
Album January 2015, ECM
This project is performed in 2 formations:
- the quartet
with Anouar Brahem (oud), François Couturier (piano), Klaus Gesing (bass clarinet ), Björn Meyer (bass)
- the quartet plus a string orchestra of 20 musicians
Probably Anouar Brahem has never gone so far into the balance between formal elegance and freedom of expression, lyricism and restraint, sensuality and asceticism, as he does here with this new repertoire which seems to ideally synthesize almost fifteen years of his personal and aesthetic quest for an authentic "common understanding" between Orient and Occident. Leading a brand-new Quartet, Brahem here revisits every facet of a musical universe that is at once melancholy and introspective in integrating his sensibilities and instrumental language—undeniably anchored in the Arab tradition—with the Impressionist, evanescent piano of colourist François Couturier, the pulsing sensuality of Björn Meyer's electric bass, and the misty, dreamlike, Nordic romanticism from the bass clarinet of Klaus Gesing.
As if to further emphasize the hybrid nature of his universe, here Brahem plunges his quartet for the first time into the sound-fabric of arrangements that are both sumptuous and minimalist, orchestrating a string-ensemble where the soloists (beginning with the melodic enchantments of the oud) are presented in an organic, voluptuous setting which is particularly stimulating. With ever more refinement in its melodic lines and at once contemplative and subtly narrative in its developments, the music contained in Souvenance possesses those qualities of self-evidence, naturalness and simplicity which are the hallmarks of works of genuine inspiration.
Other show already toured :
Blue Maqam
Album October 2017, ECM
Anouar Brahem: oud
Dave Holland: doublebass
Jack DeJohnette: drums
Django Bates: piano
Prestigious European tours in April 2018 and March 2019 :
Uppsala, Konsert & Kongress (Sweden) | Berlin, Boulez Saal (Germany) | London, Barbican (England) | Dublin, The National Concert Hall (Ireland) | Lyon, Auditorium (France) | Anvers, De Roma (Belgium) | Luxembourg, Philharmonic (Luxembourg) | Morges, Théâtre de Beausobre (Switzerland) | Köln, Kölner Philharmonic (Germany) | Paris, Paris Philharmonic (France) | Blagnac, Odyssud (France) | Zurich, Tonhalle (Germany) | Basel, Musical Theater (Switzerland) | Munich, Philharmoni (Germany) | Hamburg, Elbphilharmonic (Germany) | Lisbon, Gulbenkian Música (Portugal) | Brussels, Palais des Beaux-Arts (Belgium)
For almost forty years, Anouar Brahem, Tunisian composer and oud master, has been creating music both rooted in a highly sophisticated but ancestral culture and eminently contemporary in its global ambition. Anouar appears in many cross-cultural encounters, as well as developing entirely new links and similarities between styles and worlds whose potential closeness had never been considered until he discovered them. For him it was (and still is) a matter of highlighting the age-old Arab tradition of learned music, represented in its finesse by his oud, not only by confronting his instrument with modern jazz, but also with the sophisticated harmonies of the erudite compositional tradition of the West and refined forms from other ancient cultural traditions from the Orient.
His 11 albums on ECM, label acclaimed by the public and international critics alike (including Astrakan Café, Thimar, Le Pas du Chat Noir, Blue Maqams etc.), together with the triumphant success of his haunting music in concerts held in prestigious halls throughout the world, and his fellow-musicians including a remarkable selection of famous jazzmen such as Jan Gabarek, Dave Holland and jack DeJohnette are sufficient evidence to confirm Anouar's place as one of the most fascinating and inspirational artists in the current world of instrumental music.
His sensitive yet rigorous music constantly redefines a cleverly composite universe of poetry and culture, ever balancing between discretion and sensuality, nostalgia and contemplation.
Awards
De Klara's Classical Music Awards: "Best International CD - World" for Blue Maqams (Belgium, 2018)
Echo Jazz Award: "Best International Musician of the Year" for The Astounding Eyes of Rita (Germany, 2010)
Edison Award for Le Voyage de Sahar (The Netherlands, 2006)
Preis der Deutschen Schallplattenkritik (German Record Critics' Award) for Thimar (Germany, 1998)
National Music Award (Tunisia, 1985)
The album is at once an extension and an audacious departure from the tradition of the oud. Despite his formidable knowledge of the maqarnat, an ornate system of modes that anchors Arabic music, he seldom bases his improvisations directly on the maqams. His phrasing is pure and uncluttered, expressing itself through silence nearly as often as sound. ... Composed of elegantly flowing lines and somber, breathlike silences, the music shimmers with the overtones of the piano. ... Mr. Brahem bases several of the tunes on spare, broken chords, repeated in the childlike manner of Satie. Simple though they are, however, they contain beguiling Arabesques. The three musicians rarely appear at once, performing as a trio on only seven of the album's 12 tracks. For the most part, you hear duets - piano and oud, oud and accordion, accordion and oud. The musicians often double each other's lines, but seldom in unison, which enhances the music's intimacy while producing a floating, echo effect.If every band projects "an image of coummunity," as the critic Greil Marcus once suggested, then Mr. Brahem's trio - part takht, part jazz trio, part chamber ensemble - evokes a kind of 21st century Andalusia, in which European and Arab sensibilities have merged so profoundly that the borders between them have dissolved. The image may be utopian, but its beauty is undeniable.
Adam Shatz, The New York Times
Throughout the record, the musicians maintain an exquisite balance and make only subtle changes in tempo or tone. Their sense of melancholy is so natural and comfortable it's childlike. On this tune, "Leila and the Land of the Carousel" a waltzing rhythm and revolving melody suggest a girl on that classic joyride...When he quit the oud for a while and played the piano instead, Anouar Brahem recovered his powers of musical myth-making. On this record, he creates a fairy tale setting and ultimately a storybook ending. The accordion lays down sustained chords like lengthening shadows in a forest. The piano conjures low-key sunlight and offers overtones of reconciliation. And in the arabesque path of "The Black Cat's Footsteps," Brahem finds a way back home to his beloved oud and to the songbird inside.
"All things considered", USA - National Public Radio
"Wildflower" - Live in Holland
"Out of the Night"- Live in Holland
Thank You