Retour sur scène du tout premier orchestre écoresponsable de musiques actuelles
Un concert d'Intelligence Acoustique
6 contrebassistes solistes d’exception sur scène
Première le 28 septembre 2024 (concert d'ouverture de la saison du Théâtre Jacques Carat à Cachan / producteur de la création)
Créé en 1981 par Christian Gentet, L’Orchestre de Contrebasses réunit six virtuoses, compositeurs et interprètes. Cette formation unique qui a parcouru le monde délivre un spectacle incroyable où la contrebasse, poussée dans ses limites, devient sensuelle, drôle et magique !
Au programme, des oeuvres intemporelles entre musique classique, jazz et rock pour faire danser, chanter et aussi rêver un public familial.
« Si les amateurs de contrebasses seront aux anges tant elle est célébrée dans tous ses états, cela ne s’adresse certainement pas qu’à eux. C’est un véritable orchestre bariolé et nuancé qui vous laissera séduit autant que surpris » JAZZ MAGAZINE
« Six virtuoses de la contrebasse ont formé l'un des groupes français les plus originaux dans le monde, par sa musique et aussi son côté spectaculaire. » LE FIGARO
Avec : Etienne Roumanet, Xavier Lugué, Yves Torchinsky, Grégoire Dubruel, Léo Teruggi, Charlotte Testu. Son : Séverine Gallou. Lumières : Cécile Le Bourdonnec
Présentation et presse du précédent album
Une formation unique au monde qui visite librement toutes les musiques.
Venus d’horizons très divers, de la musique contemporaine au jazz en passant par le classique, ces huit contrebassistes en alternance (six sur scène) sont la cheville ouvrière de la scène musicale française, on
reconnaît Jean-Philippe Viret au coté de Stéphane Grapelli, Didier Lockwood ou Richard Galliano, Yves Torchinsky dans L’Orchestre National de Jazz mais aussi au coté de Vincent Delerme et Renaud, Gregoire Dubruel avec Agnès Jaoui, Olivier Moret avec Jérôme Savary et William Scheller, Etienne Roumanet à L’Orchestre de Paris, Christian Gentet avec Alan Stivell ou Angel Parra, Xavier Lugué avec Biyouna et Leonardo Terrugi au coté de Juan Jose Mosalini.
« L’Orchestre de Contrebasses est un groupe unique au monde. Leur jeu tient du cirque version Zingaro, du spectacle musical version Aperghis, de la chorégraphie meublée, jamais de gag, toujours de la musique.
Le plus surprenant, c’est qu’avec ces atouts : le coté immédiatement spectaculaire de la contrebasse, cette monstruosité du geste et du coffre, le soin mis aux déplacements, aux postures, les éclairages d’un
bout à l’autre, la musique reste à ce point en première ligne.
La musique, quelles musiques ? Toutes les idées possibles de la musique - classique, contemporaine, jazz, world, rock – simplement dans l’idée qu’attend la contrebasse. On n’ose pas regarder une contrebasse de face. On n’ose jamais regarder les gros. On la compare à une géante, à une éléphante. Elle en a la grâce, la mobilité. C’est un moment d’enfance sans bassesse, une écoute du monde, l’écoute de chacun pour arriver à cette légèreté, ce degré de présence. Un enfant qui voit ça est musicien pour toujours. » Le monde : Francis Marmande
Biographie
1981 : 3 décembre 1981 au 5 janvier 1982 : Théâtre du Ranelagh – Paris
1982 : Albi et Melle Festivals, Printemps de Bourges. Premier album « Danses Occidentales »
1983 : Théâtre Bobino à Paris. Tournée Suisse, Strasbourg festival, Coutances festival.
1984 : Création de « Mains basses sur la ville » au Café de la Gare à Paris. Fous de Contrebasses Festival Fnac Paris
1985 : Tournée Suisse, Allemagne (Festival Stavelot, Rotterdam, Gand, Antwerpen)
Création du spectacle « Corps à cordes » Théâtre de la villa d’Alésia à Paris.
1986 : Programme télévision tournage de 10 séries télévisées à Toulouse
1987 : Comédie des Champs élysées à Paris. Printemps de vourges.
1988 : Festival de la jeunesse à Montreuil. Séminaire de l’académie musicale d’Amboise.
1989 : Théâtre Déjazet à Paris. Festival Centre Curial à Paris. Festival de musique contemporaine de Roanne.
1990 : Festival de Tarbes, et Florac. Deuxième album « Les Cargos »
1991 : Festival « De musique de chambre au Jazz » Hannovre, Hjeineken Festival Rotterdam
1992 : Casino de Paris + Concert France (Langres, Saint Dizier, Chaumont, Saumur, Toulouse, Herouville St Clair, Conservatoire Paris). Festival de Lugano Arts Center,
Cologne, Contemporary Music Festival in Mayence, Arts Center in Hannover. Radio Station in Hamburg. Burghausen, Freiburg, Kuz festival. Leverkusen, Fabrik Festival Hamburg, Radio Concert Erding.
German Tour : Bielefeld, Minden, Karlsruhe, Kassel, Jena. Saafelden Festival (Austria) Scandinavian Tour (Göteborg, Lund, Kristianstadt, Stockholm, Oslo)
1993 : Festival de la Villette à Paris, Tournée au Brésil (Sao Paulo, Campinas, Curitiba, Rio de Janeiro, Vororia, Beo Horizonte, Goiania, Brasilia, Sao Luis, Maceo, Salvador)
Scandinavian tour (Sweden, Denmark, Finland, Norway) Festival acoustique de Chinon, Holland Tour
Troisième album « Bass, bass, bass, bass, bass & bass”
Musicora concerts Paris.
1994 :Opéra Bastille Paris, Tournée Amérique du Nord (New-York, Montréal, Boston, Québec) Helsinki, Tournée France, Festival Avignon.
1995 : Copenhague, Brazil (30 concerts), Argentina, Uruguay
Quatrième album « Jeux Dangereux » Série de concerts au Théatre du Renard Paris
1996 : Tournée Norvège, Suisse, Tournée France (Ile de France, Festival d’été)
1997 : Résidence au Centre National Chorégraphique d’Angers. Tournée Espagne, Tunisie.
1998 : Création de Transes Formations avec le chorégraphe Philippe Blanchard pour la capitale culturelle de Stockholm 1998.
1999 : Enregistrement du cinquième CD : « Transes Formations » Tournée du spectacle « Transes Formations » : Allemagne, Hollande, Finlande.
2000 : Café de la Danse Paris, concerts Autriche. Tournée Japon.
2001 : Tournée Japon Corée du sud
2002 : Tournée Manille, Hong Kong, Taïwan, Corée du Sud.
2003 : Concerts France : Enregistrement du sixième CD : « Musiques de l’homme »
2004 : Concert à La Cigale Paris. Tournage du DVD : Bass, bass, bass, bass, bass & bass
2005 : Concerts à l’Alhambra Genève, Ankara Turquie. Tournage du
DVD “Dors Adèle”Concerts France. Tournée Corée du Sud
2006 : Tournée Corée du Sud. Tournée Espagne. Concerts à Zurich, Moscou. Sortie du CD/DVD Musiques de l’homme/Dors Adèle/Bass & bass chez Abeille
Sortie du CD « Bass, bass, bass, bass, bass & bass » chez Abeille
2007 Tournée Europe, Asie, Ameriques.
2008 30 concerts à New York, Europe.
2009 Performance of the year in New York (all about Jazz) Sacandinavie, Italie
2010 Ukraine.
2011 Enregistrement New CD
2012 Scandinavia
2013 Paris
2014 Spain
2015 Turquie – Izmir.
2016 France
2018 Europe
2019 Covid 2024 Nouvelle création le 28 septembre au theatre de Cachan
Discographie
1 - 1982 : Danses occidentales
2 - 1990 : Les cargos
3 - 1993 : Bass, bass, bass, bass, bass & bass
4 - 1995 : Jeux dangereux
5 - 1999 : Transes formations
6 - 2004 : Musiques de l’homme
6 - 2007 : Musiques de l’homme, Bonus DVD
7 - 2014 : Are You Sexperienced
Extraits de presse du concert “Best OF”
La performance inouïe des six virtuoses de l’Orchestre de Contrebasses révèlent les beautés insoupçonnées de cette dame mal-aimée. Une lumière mordorée met en valeur les courbes de leurs corps alanguis, à pas de loup les musiciens viennent les réveiller et la fête commence….
Un show galant et fantasque, une invitation au voyage musical original. Un spectacle sans équivalent où les notes sont données autant à voir qu’à entendre. Les enfants adorent, au final on crie bis pour ces contrebasses. Qui pourrait être contre ? Le canard enchaîné
Ecoutez ça si c’est chouette, quel beau voyage ! Ces six musiciens retracent la relation intime qu’ils ont appris à tisser avec leur instrument. En fonction de la lumière, de sa position dans l’espace ou de la manière dont elle est utilisée, la contrebasse dévoile un vaste champ de possibles visuels, sonores et musicaux. Un bouquet d’images et
d’émotions. Le Figaroscope
Les enfants ne restent pas longtemps intimidés devant ces grosses dames et leurs six interprètes, surtout lorsqu'elles marchent à l'envers ou quand l'une d'entre elles se transforme en moto. Mais elles savent aussi
s'envoler pour une valse, se prêter à une chouette de java et même imiter le bruit des vagues et les cris des mouettes troublées par une corne de brume. Le Monde
Une vrai récréation pour transmettre aux enfants le goût de la musique au travers mille émotions. Un petit bijou Pariscope
Ils s'amusent aussi à faire sonner la contrebasse comme une guitare électrique saturée, comme une voiture qui passe, comme un vol de mouettes au-dessus d'un port de plaisance. Les contrebasses sont aussi personnages, se tiennent la tête en bas, dansent ou s'empilent, la palette de possibles est à la fois savoureuse et réfléchie Le Figaro
Six virtuoses de la contrebasse ont formé l'un des groupes français les plus originaux dans le monde, par sa musique et aussi son côté spectaculaire. Succès réjouissant car le show ne se fait pas aux dépens de la musique
Télérama
Depuis l’espace, de grosses contrebasses en apesanteur glissent au dessus du monde. Elles aiment la légèreté de ces instants et leurs ouies s’ouvrent aux musiques qui montent jusqu’à leurs âmes. Elles s’imprègnent de la musique de ces « hommes du monde », simplement, sans discrimination, recevant par fois des informations mélangées qui
donnent un air de fête à la planète. Y-aurait-il de la vie sur terre ?
Allgemeine Zeitung
Musiques vivantes, musiques dansantes, musiques de toujours et d’ailleurs. Cet orchestre concrétise, au fond, une conception nouvelle, contemporaine de la musique de chambre.
Panorama
Les influencent se croisent, au sens où les espèces se croisent et s’hybrident. La formation possède à présent la cohérence, les idées et les moyens. Si les amateurs de contrebasses seront aux anges tant elle est célébrée dans tous ses états, cela ne s’adresse certainement pas qu’à eux. Vous supposiez une curiosité et c’est un véritable orchestre bariolé et nuancé qui vous laissera séduit autant que surpris et la tête résonnant de la beauté de ses chants.
Jazz Magazine
Des musiciens, musiciens au-delà de la musique qui nous donnent à entendre, à voir, à penser en douceur, sans insister, assez courtois et savants pour réveiller cette émotion sans quoi nous n’avancerions plus.
Les musiciens sauvent le monde et nous ne le savons pas.
Le Monde
Anouar Brahem : oud
Klaus Gesing : bass clarinet, soprano saxophone
Björn Meyer : bass
Khaled Yassine : darbouka, bendir
For almost forty years and with a current discography spanning no less than 11 albums on the ECM label, Anouar Brahem has been constantly placing the age-old tradition of Arab music, whose emblem is his oud and its superb finesse, in different situations; not only does he set it in contrast against the free spirit and improvisation so typical of modern jazz, but also against the sophisticated harmonies of the erudite compositional tradition of the West and the refined forms of composition in other ancient cultural traditions from the Orient.
He has organized numerous cross-cultural encounters as well as juxtaposing different musical universes, thereby producing unsuspected potential in new but familiarsounding combinations, something which had never been done before. In 2009, he recorded "The Astounding Eyes of Rita", with a new group that included the soft melding of two sounds: the amazing fluidity of German-born Klaus Gesing on bass clarinet and the flowing notes on the bass guitar of Swedish-born Björn Meyer, to give a mixture of ascetic sophistication and sensuous lyricism so typical of oriental music, declined here by the music of the oud with its notes closely interwoven into the percussive background, played by Lebanese artist, Khaled Yassine. This group has had worldwide
success, both for its rich repertoire and the subtlety of the varied instrumentation, and now, ten years later, it is not only totally up-to-the-minute and more enduring and creative than ever, but Anouar Brahem had made a secret pact with himself never to look back and also vowed to renew his inspiration constantly by accompanying each new project with unusual orchestral combinations. So here, recognizing the lasting qualities of this group, he decided to add a new chapter to this story.
His main resource has been these years of shared experiences with the group, where their coherence and self-confidence has been increasing all the time. Anouar Brahem's new adventure puts his own terrain through the prism of this particular sound universe once again, daring to cast a backward glance at his whole career by mixing a few familiar compositions of the quartet with a scattering of older themes from other projects. This leads to further exploration of the orchestral possibilities of a decidedly unusual instrumentation whose origins lie in an extremely up-to-date kind of cross-cultural chamber music. Within this hugely expansive space, Anouar Brahem and his fellowmusicians
create a softly refined, graceful and dream-like world, borrowed as much
from the contemplative oriental tradition as from jazz. The resulting music, rigorously demanding and poetic, moves constantly between modesty and sensuality, nostalgia and contemplation: it is a magnificently intimate spiritual journey to the heart of sound.
The Astounding Eyes of Rita
Album September 2009, ECM
2019 marks the tenth anniversary of the album. And the interest of the audience is still there, as if it was the first year.
With :
Anouar Brahem: oud
Klaus Gesing: bass clarinet
Björn Meyer: bass
Khaled Yassine: darbouka, bendir
A delightful new assembled by Tunisian oud master Anouar Brahem.
The combination of the bass clarinet with the oud suggests a link to Anouar's Thimar trio, but this East/West line-up often feels closer to the more traditionally-inclined sounds of Barzakh or Conte de l'Incroyable Amour. Klaus Gesing, from Norma Winstone's Trio, and Björn Meyer, from Nik Bärtsch's Ronin, are both players with an affinity for musical sources beyond jazz, and they interact persuasively inside Brahem's music.
A dance of dark, warm sounds, urged onward by the darbouka and frame drum of Lebanese percussionist Khaled Yassine. The album is dedicated to the memory of Palestinian poet Mahmoud Darwish.
Souvenance
Music for oud
Album January 2015, ECM
This project is performed in 2 formations:
- the quartet
with Anouar Brahem (oud), François Couturier (piano), Klaus Gesing (bass clarinet ), Björn Meyer (bass)
- the quartet plus a string orchestra of 20 musicians
Probably Anouar Brahem has never gone so far into the balance between formal elegance and freedom of expression, lyricism and restraint, sensuality and asceticism, as he does here with this new repertoire which seems to ideally synthesize almost fifteen years of his personal and aesthetic quest for an authentic "common understanding" between Orient and Occident. Leading a brand-new Quartet, Brahem here revisits every facet of a musical universe that is at once melancholy and introspective in integrating his sensibilities and instrumental language—undeniably anchored in the Arab tradition—with the Impressionist, evanescent piano of colourist François Couturier, the pulsing sensuality of Björn Meyer's electric bass, and the misty, dreamlike, Nordic romanticism from the bass clarinet of Klaus Gesing.
As if to further emphasize the hybrid nature of his universe, here Brahem plunges his quartet for the first time into the sound-fabric of arrangements that are both sumptuous and minimalist, orchestrating a string-ensemble where the soloists (beginning with the melodic enchantments of the oud) are presented in an organic, voluptuous setting which is particularly stimulating. With ever more refinement in its melodic lines and at once contemplative and subtly narrative in its developments, the music contained in Souvenance possesses those qualities of self-evidence, naturalness and simplicity which are the hallmarks of works of genuine inspiration.
Other show already toured :
Blue Maqam
Album October 2017, ECM
Anouar Brahem: oud
Dave Holland: doublebass
Jack DeJohnette: drums
Django Bates: piano
Prestigious European tours in April 2018 and March 2019 :
Uppsala, Konsert & Kongress (Sweden) | Berlin, Boulez Saal (Germany) | London, Barbican (England) | Dublin, The National Concert Hall (Ireland) | Lyon, Auditorium (France) | Anvers, De Roma (Belgium) | Luxembourg, Philharmonic (Luxembourg) | Morges, Théâtre de Beausobre (Switzerland) | Köln, Kölner Philharmonic (Germany) | Paris, Paris Philharmonic (France) | Blagnac, Odyssud (France) | Zurich, Tonhalle (Germany) | Basel, Musical Theater (Switzerland) | Munich, Philharmoni (Germany) | Hamburg, Elbphilharmonic (Germany) | Lisbon, Gulbenkian Música (Portugal) | Brussels, Palais des Beaux-Arts (Belgium)
Biography
For almost forty years, Anouar Brahem, Tunisian composer and oud master, has been creating music both rooted in a highly sophisticated but ancestral culture and eminently contemporary in its global ambition. Anouar appears in many cross-cultural encounters, as well as developing entirely new links and similarities between styles and worlds whose potential closeness had never been considered until he discovered them. For him it was (and still is) a matter of highlighting the age-old Arab tradition of learned music, represented in its finesse by his oud, not only by confronting his instrument with modern jazz, but also with the sophisticated harmonies of the erudite compositional tradition of the West and refined forms from other ancient cultural traditions from the Orient.
His 11 albums on ECM, label acclaimed by the public and international critics alike (including Astrakan Café, Thimar, Le Pas du Chat Noir, Blue Maqams etc.), together with the triumphant success of his haunting music in concerts held in prestigious halls throughout the world, and his fellow-musicians including a remarkable selection of famous jazzmen such as Jan Gabarek, Dave Holland and jack DeJohnette are sufficient evidence to confirm Anouar's place as one of the most fascinating and inspirational artists in the current world of instrumental music.
His sensitive yet rigorous music constantly redefines a cleverly composite universe of poetry and culture, ever balancing between discretion and sensuality, nostalgia and contemplation.
Awards
De Klara's Classical Music Awards: "Best International CD - World" for Blue Maqams (Belgium, 2018)
Echo Jazz Award: "Best International Musician of the Year" for The Astounding Eyes of Rita (Germany, 2010)
Edison Award for Le Voyage de Sahar (The Netherlands, 2006)
Preis der Deutschen Schallplattenkritik (German Record Critics' Award) for Thimar (Germany, 1998)
National Music Award (Tunisia, 1985)
Reviews
The album is at once an extension and an audacious departure from the tradition of the oud. Despite his formidable knowledge of the maqarnat, an ornate system of modes that anchors Arabic music, he seldom bases his improvisations directly on the maqams. His phrasing is pure and uncluttered, expressing itself through silence nearly as often as sound. ... Composed of elegantly flowing lines and somber, breathlike silences, the music shimmers with the overtones of the piano. ... Mr. Brahem bases several of the tunes on spare, broken chords, repeated in the childlike manner of Satie. Simple though they are, however, they contain beguiling Arabesques. The three musicians rarely appear at once, performing as a trio on only seven of the album's 12 tracks. For the most part, you hear duets - piano and oud, oud and accordion, accordion and oud. The musicians often double each other's lines, but seldom in unison, which enhances the music's intimacy while producing a floating, echo effect.If every band projects "an image of coummunity," as the critic Greil Marcus once suggested, then Mr. Brahem's trio - part takht, part jazz trio, part chamber ensemble - evokes a kind of 21st century Andalusia, in which European and Arab sensibilities have merged so profoundly that the borders between them have dissolved. The image may be utopian, but its beauty is undeniable.
Adam Shatz, The New York Times
Throughout the record, the musicians maintain an exquisite balance and make only subtle changes in tempo or tone. Their sense of melancholy is so natural and comfortable it's childlike. On this tune, "Leila and the Land of the Carousel" a waltzing rhythm and revolving melody suggest a girl on that classic joyride...When he quit the oud for a while and played the piano instead, Anouar Brahem recovered his powers of musical myth-making. On this record, he creates a fairy tale setting and ultimately a storybook ending. The accordion lays down sustained chords like lengthening shadows in a forest. The piano conjures low-key sunlight and offers overtones of reconciliation. And in the arabesque path of "The Black Cat's Footsteps," Brahem finds a way back home to his beloved oud and to the songbird inside.
"All things considered", USA - National Public Radio