Duo clarinette / violoncelle et voix
Nouvel album pour 2024
Instrumentistes, chanteuses et compositrices, Laura et Gianna Caronni forment un duo atypique de clarinette, violoncelle et voix.
Leurs compositions sont solaires, nostalgiques et émouvantes.
La musique d'Argentine, dont elles sont originaires, et la musique classique sont leurs principales sources d'inspiration, mais elles sont aussi influencées par le jazz, laissant souvent une part de leurs morceaux ouverts à l'improvisation lors des concerts.
Leur premier disque sorti en 2011 est remarqué par Didier Varrod son émission quotidienne sur France Inter où il est élu album de l’année. Il rencontre aussi un bel accueil auprès du public et de la presse.
Trois albums plus tard, elles se produisent régulièrement en France mais aussi en Europe et en Amérique Latine.
Formation classique et voyageuse
Toutes deux commencent à étudier la musique à l'âge de 5 ans à l'Institut Pro-Musica de Rosario, spécialisé dans la musique ancienne et traditionnel latino-américaine. Elles font partie de divers ensembles de musique du moyen âge, de la renaissance et latino-américaine, se produisant en concert dès l'âge de 10 ans. Plus tard elles suivent une formation classique en violoncelle et clarinette au Conservatoire, des études de musicologie à l'Université et continuent à se produire en concert avec différents ensembles de musique de chambre et d'Orchestre notamment pour le Mozarteum d’Argentine et au Théâtre Colon de Buenos Aires avec l’Orchestre Académique. Le tango et le folklore sont aussi très présents dans leur environnement familial quotidien.
Laura Caronni arrive en France en 1997 grâce à un programme d’échange d'Orchestre symphonique franco-argentin organisé par le Conservatoire Régional de Lyon.
Pendant un semestre, elle étudie la musique de chambre et le violoncelle à l'Accademia Nazionale di Santa Cecilia de Rome. Une bourse de la "Fundación Antorchas" gagnée sur concours en Argentine lui donne la possibilité de continuer ses études au Conservatoire Régional de Lyon et au Conservatoire Municipal de Paris.
En 1999, Laura Caronni commence à jouer avec l'Orchestre de tango "La Típica " dirigé par Juan Cedrón puis part à l'île de la Réunion rejoindre en tant que musicienne la Compagnie Talipot. Cette expérience va l'initier au théâtre, à la composition pour le spectacle vivant et désormais au format violoncelle-chant.
Suivrons quatre ans de tournées dans le monde entier, à travers l’Europe, dix pays d'Afrique de l'Ouest, le Brésil, l’Ecosse…A son retour en 2004, elle commence à composer en tant que violoncelliste et chanteuse pour plusieurs compagnies de danse et marionnettes. Elle se produit avec le pianiste et compositeur Juan Carlos Cáceres et participer à plusieurs de ses albums.
Après plusieurs concerts en tant que soliste avec orchestre en Argentine, Gianna Caronni part en 1998 aux Etats Unis pour représenter son pays avec le quintet " La sociedad de los cinco vientos " qui propose un répertoire de compositeurs contemporains lors d’un congrès organisé par l'International « Double Reed Society" à Phoenix, Arizona.
La même année, elle remporte le prix national du " Fondo Nacional de las artes" et part en France avec une bourse d'études pour se perfectionner au Conservatoire National de Région de Lyon où elle remporte au bout d'une an la médaille d'or à l'unanimité avec les félicitations du jury. Elle obtient ensuite un Diplôme d'Etat et enseigne dans diverses écoles de musique de la région de Bordeaux. Avec la Compagnie Toikidi, elle crée le spectacle pour enfants " A Pas de lune " qui tournera partout en France pendant trois ans avec Les jeunesses Musicales (JMF). Elle réalise aussi des concerts avec le pianiste et compositeur Juan Carlos Caceres et le duo Las hermanas Caronni.
Le duo, un voyage créatif
Arrivées en France, Gianna et Laura Caronni se retrouvent entre deux tournées pour improviser et revisiter le répertoire classique et traditionnel ensemble: Bach, Beethoven, tangos, chacareras, zambas et créer des compositions personnelles. Ces moments de rencontre musicale vont petit à petit donner vie l'univers du duo, le son et leurs arrangements à quatre voix si particulier.
Leur premier disque "Bagüala de la siesta" sort en 2011 et est très bien reçu par la presse et le public. Le duo dévoile la voix magnifique de Laura Caronni, des arrangements délicats et minimalistes.
Ce premier album comporte dix compositions et trois reprises très personnelles d'Atahualpa Yupanqui, d' Alfredo Zitarrosa, et un tango d’Homero Expósito et de Domingo Federico.
"Bagüala de la siesta " est un port de départ vers une vers un voyage musical qui évoluera tout au long de leur trois albums suivants.
Les albums "Vuela" (2013) et Navega Mundos (2015) sont comme un carnet de bord, le fruit de leur curiosité musicale et de leurs encontres avec le musicien et poète angevin Dénis Péan (Lo'Jo), le pianiste et compositeur argentin Juan Carlos Caceres, le musicien gnawa Farid Chouali et le grand l'accordéoniste Raul Barboza.
« Santa Plástica », leur quatrième opus, sort en 2019. Elles invitent les musiciens argentins Minino Garay aux percussions et la flutiste et chanteuse Diana Baroni. La trompette d'Erik Truffaz se pose naturellement sur deux compositions très blues et jazzy, « One Way » et « Tingo ». La voix émouvante de Piers Faccini se joint au sœurs pour composer « Breathe » et déclame un poème d'Ezra Pound sur « Buena de más ».
« Tôle », « Breathe » et « Santa Plástica », qui donnera le titre de l'album, sont comme un écho au questionnement sur l'environnement et le mal être, à l’image du visuel de l’album, une œuvre de la plasticienne Sophie Hélène qui travaille avec des déchets récupérés sur la plage, où le duo est représenté derrière un mur de bouteilles en plastique.
Depuis cet album, Las hermanas Caronni se produisent aussi en trio avec Erik Truffaz.
Elles travaillent actuellement sur leur cinquième album qui sortira en 2024 avec le soutien de l'Oara.
Anouar Brahem : oud
Klaus Gesing : bass clarinet, soprano saxophone
Björn Meyer : bass
Khaled Yassine : darbouka, bendir
For almost forty years and with a current discography spanning no less than 11 albums on the ECM label, Anouar Brahem has been constantly placing the age-old tradition of Arab music, whose emblem is his oud and its superb finesse, in different situations; not only does he set it in contrast against the free spirit and improvisation so typical of modern jazz, but also against the sophisticated harmonies of the erudite compositional tradition of the West and the refined forms of composition in other ancient cultural traditions from the Orient.
He has organized numerous cross-cultural encounters as well as juxtaposing different musical universes, thereby producing unsuspected potential in new but familiarsounding combinations, something which had never been done before. In 2009, he recorded "The Astounding Eyes of Rita", with a new group that included the soft melding of two sounds: the amazing fluidity of German-born Klaus Gesing on bass clarinet and the flowing notes on the bass guitar of Swedish-born Björn Meyer, to give a mixture of ascetic sophistication and sensuous lyricism so typical of oriental music, declined here by the music of the oud with its notes closely interwoven into the percussive background, played by Lebanese artist, Khaled Yassine. This group has had worldwide
success, both for its rich repertoire and the subtlety of the varied instrumentation, and now, ten years later, it is not only totally up-to-the-minute and more enduring and creative than ever, but Anouar Brahem had made a secret pact with himself never to look back and also vowed to renew his inspiration constantly by accompanying each new project with unusual orchestral combinations. So here, recognizing the lasting qualities of this group, he decided to add a new chapter to this story.
His main resource has been these years of shared experiences with the group, where their coherence and self-confidence has been increasing all the time. Anouar Brahem's new adventure puts his own terrain through the prism of this particular sound universe once again, daring to cast a backward glance at his whole career by mixing a few familiar compositions of the quartet with a scattering of older themes from other projects. This leads to further exploration of the orchestral possibilities of a decidedly unusual instrumentation whose origins lie in an extremely up-to-date kind of cross-cultural chamber music. Within this hugely expansive space, Anouar Brahem and his fellowmusicians
create a softly refined, graceful and dream-like world, borrowed as much
from the contemplative oriental tradition as from jazz. The resulting music, rigorously demanding and poetic, moves constantly between modesty and sensuality, nostalgia and contemplation: it is a magnificently intimate spiritual journey to the heart of sound.
Album September 2009, ECM
2019 marks the tenth anniversary of the album. And the interest of the audience is still there, as if it was the first year.
With :
Anouar Brahem: oud
Klaus Gesing: bass clarinet
Björn Meyer: bass
Khaled Yassine: darbouka, bendir
A delightful new assembled by Tunisian oud master Anouar Brahem.
The combination of the bass clarinet with the oud suggests a link to Anouar's Thimar trio, but this East/West line-up often feels closer to the more traditionally-inclined sounds of Barzakh or Conte de l'Incroyable Amour. Klaus Gesing, from Norma Winstone's Trio, and Björn Meyer, from Nik Bärtsch's Ronin, are both players with an affinity for musical sources beyond jazz, and they interact persuasively inside Brahem's music.
A dance of dark, warm sounds, urged onward by the darbouka and frame drum of Lebanese percussionist Khaled Yassine. The album is dedicated to the memory of Palestinian poet Mahmoud Darwish.
Music for oud
Album January 2015, ECM
This project is performed in 2 formations:
- the quartet
with Anouar Brahem (oud), François Couturier (piano), Klaus Gesing (bass clarinet ), Björn Meyer (bass)
- the quartet plus a string orchestra of 20 musicians
Probably Anouar Brahem has never gone so far into the balance between formal elegance and freedom of expression, lyricism and restraint, sensuality and asceticism, as he does here with this new repertoire which seems to ideally synthesize almost fifteen years of his personal and aesthetic quest for an authentic "common understanding" between Orient and Occident. Leading a brand-new Quartet, Brahem here revisits every facet of a musical universe that is at once melancholy and introspective in integrating his sensibilities and instrumental language—undeniably anchored in the Arab tradition—with the Impressionist, evanescent piano of colourist François Couturier, the pulsing sensuality of Björn Meyer's electric bass, and the misty, dreamlike, Nordic romanticism from the bass clarinet of Klaus Gesing.
As if to further emphasize the hybrid nature of his universe, here Brahem plunges his quartet for the first time into the sound-fabric of arrangements that are both sumptuous and minimalist, orchestrating a string-ensemble where the soloists (beginning with the melodic enchantments of the oud) are presented in an organic, voluptuous setting which is particularly stimulating. With ever more refinement in its melodic lines and at once contemplative and subtly narrative in its developments, the music contained in Souvenance possesses those qualities of self-evidence, naturalness and simplicity which are the hallmarks of works of genuine inspiration.
Other show already toured :
Blue Maqam
Album October 2017, ECM
Anouar Brahem: oud
Dave Holland: doublebass
Jack DeJohnette: drums
Django Bates: piano
Prestigious European tours in April 2018 and March 2019 :
Uppsala, Konsert & Kongress (Sweden) | Berlin, Boulez Saal (Germany) | London, Barbican (England) | Dublin, The National Concert Hall (Ireland) | Lyon, Auditorium (France) | Anvers, De Roma (Belgium) | Luxembourg, Philharmonic (Luxembourg) | Morges, Théâtre de Beausobre (Switzerland) | Köln, Kölner Philharmonic (Germany) | Paris, Paris Philharmonic (France) | Blagnac, Odyssud (France) | Zurich, Tonhalle (Germany) | Basel, Musical Theater (Switzerland) | Munich, Philharmoni (Germany) | Hamburg, Elbphilharmonic (Germany) | Lisbon, Gulbenkian Música (Portugal) | Brussels, Palais des Beaux-Arts (Belgium)
For almost forty years, Anouar Brahem, Tunisian composer and oud master, has been creating music both rooted in a highly sophisticated but ancestral culture and eminently contemporary in its global ambition. Anouar appears in many cross-cultural encounters, as well as developing entirely new links and similarities between styles and worlds whose potential closeness had never been considered until he discovered them. For him it was (and still is) a matter of highlighting the age-old Arab tradition of learned music, represented in its finesse by his oud, not only by confronting his instrument with modern jazz, but also with the sophisticated harmonies of the erudite compositional tradition of the West and refined forms from other ancient cultural traditions from the Orient.
His 11 albums on ECM, label acclaimed by the public and international critics alike (including Astrakan Café, Thimar, Le Pas du Chat Noir, Blue Maqams etc.), together with the triumphant success of his haunting music in concerts held in prestigious halls throughout the world, and his fellow-musicians including a remarkable selection of famous jazzmen such as Jan Gabarek, Dave Holland and jack DeJohnette are sufficient evidence to confirm Anouar's place as one of the most fascinating and inspirational artists in the current world of instrumental music.
His sensitive yet rigorous music constantly redefines a cleverly composite universe of poetry and culture, ever balancing between discretion and sensuality, nostalgia and contemplation.
Awards
De Klara's Classical Music Awards: "Best International CD - World" for Blue Maqams (Belgium, 2018)
Echo Jazz Award: "Best International Musician of the Year" for The Astounding Eyes of Rita (Germany, 2010)
Edison Award for Le Voyage de Sahar (The Netherlands, 2006)
Preis der Deutschen Schallplattenkritik (German Record Critics' Award) for Thimar (Germany, 1998)
National Music Award (Tunisia, 1985)
The album is at once an extension and an audacious departure from the tradition of the oud. Despite his formidable knowledge of the maqarnat, an ornate system of modes that anchors Arabic music, he seldom bases his improvisations directly on the maqams. His phrasing is pure and uncluttered, expressing itself through silence nearly as often as sound. ... Composed of elegantly flowing lines and somber, breathlike silences, the music shimmers with the overtones of the piano. ... Mr. Brahem bases several of the tunes on spare, broken chords, repeated in the childlike manner of Satie. Simple though they are, however, they contain beguiling Arabesques. The three musicians rarely appear at once, performing as a trio on only seven of the album's 12 tracks. For the most part, you hear duets - piano and oud, oud and accordion, accordion and oud. The musicians often double each other's lines, but seldom in unison, which enhances the music's intimacy while producing a floating, echo effect.If every band projects "an image of coummunity," as the critic Greil Marcus once suggested, then Mr. Brahem's trio - part takht, part jazz trio, part chamber ensemble - evokes a kind of 21st century Andalusia, in which European and Arab sensibilities have merged so profoundly that the borders between them have dissolved. The image may be utopian, but its beauty is undeniable.
Adam Shatz, The New York Times
Throughout the record, the musicians maintain an exquisite balance and make only subtle changes in tempo or tone. Their sense of melancholy is so natural and comfortable it's childlike. On this tune, "Leila and the Land of the Carousel" a waltzing rhythm and revolving melody suggest a girl on that classic joyride...When he quit the oud for a while and played the piano instead, Anouar Brahem recovered his powers of musical myth-making. On this record, he creates a fairy tale setting and ultimately a storybook ending. The accordion lays down sustained chords like lengthening shadows in a forest. The piano conjures low-key sunlight and offers overtones of reconciliation. And in the arabesque path of "The Black Cat's Footsteps," Brahem finds a way back home to his beloved oud and to the songbird inside.
"All things considered", USA - National Public Radio
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