RAGHUNATH MANET
Le maître indien de la veena en tournée :
- solo :
- trio jazz : veena, clavier et percussions
Ravi Shankar, célèbre joueur de sitar, qui, ayant habité dix années à Paris, découvert par les Beatles et Yehudi Menuhin, fait connaître la musique indienne.
Comme lui, Raghunath Manet joue de veena (luth indien très vénéré et le plus complexe de l’Inde du sud). Il est aujourd’hui le chef de file et fait de par le monde un travail exceptionnel pour redonner à la veena ses lettres de noblesse.
Raghunath confronte sur scène son art millénaire à la modernité par des rencontres inattendues avec d’autres créateurs de notre époque comme Archie Shepp, Michel Portal, Didier Lockwood, Richard Galliano et Carolyn Carlson. Toujours à la recherche de nouvelles sonorités et de confrontation d’artistes originaux, Raghunath Manet crée des compositions originales accompagné de sa veena, sa voix et ses cymbales. Il fait sonner des thèmes « jazzi » à son propre style musical qui lui donne une liberté d‘expression mélodique : les râgas swing au son des onomatopées qu’il maîtrise avec une intensité rythmique qui lui donne une ouverture hors du commun.
La VEENA est l’instrument le plus ancien et le plus vénéré de l’Inde du sud. Il est considéré comme un instrument divin, noble et difficile.
Toute la théorie de la musique indienne s’est construite autour de la veena, l’instrument majeur et le plus complexe de l’Inde.
Raghunath Manet
Sacré meilleur danseur de l’Inde
Rares sont les artistes qui mènent de front avec maestria une carrière de danseur et de musicien. Raghunath Manet en est l’un d’eux.
Couronné par la critique indienne, Raghunath Manet représente à lui seul la forme masculine du Bharata Natyam, danse classique de l'Inde du Sud. Il est l'un des rares danseurs "homme" à perpétuer la tradition tandava (expression virile de Shiva, le Dieu danseur). Pour Raghunath, il s'agit non seulement de contribuer à la sauvegarde d'une tradition, mais aussi d'enrichir le répertoire en explorant de nouvelles formes d'expression.Dr. Balamurali Krishna, le plus grand chanteur de l’Inde, dit de lui : « Sri Raghunath Manet est un grand joueur de veena et un merveilleux danseur de bharata-nâtyam. C’est un artiste de grand calibre, aux talents extraordinaires. Il maîtrise toutes les subtilités que requiert l’art indien. Incontestablement, Raghunath Manet est le chef de file de la nouvelle génération ».
Danseur, chorégraphe, musicien, compositeur, chanteur, Raghunath Manet est tout cela à la fois. Fils spirituel de Ram Gopal, Raghunath est considéré comme l’un des plus grands artistes indiens. Il est apprécié pour avoir innové et introduit pour la première fois la notion de chorégraphie dans le bharata-nâtyam.
S’il fascine autant, c’est parce qu’en plus d’être un danseur et un chorégraphe exceptionnel, il est un compositeur et un musicien reconnu avec une quinzaine de disques à son répertoire et 3 DVD des spectacles Pondichery, Omkara et Bollywood Ballet. Couronné par la critique indienne, Raghunath représente à lui seul la forme masculine du Bharata Natyam, danse classique de l’Inde du Sud.
Raghunath Manet se produit sur des plateaux internationaux (Opéra–Bastille, Shakespeare Globe de Londres, Théâtre Olympico de Rome...) et compte de prestigieuses collaborations avec Michel Portal, Didier Lockwood ou Carolyn Carlson.
Originaire de Pondichéry (ancien comptoir français de l'Inde), cet ambassadeur des arts traditionnels est l'un des meilleurs représentants du bharata natyam (danse classique de l’Inde du sud) et de la veena (luth très ancien de la même région) ; en 1995 il obtient la médaille d'Or en musique et en danse de l’Académie de Madras.
Alors que la danse féminine de l’Inde est assez bien connue en Occident, la danse masculine est restée oubliée depuis Ram Gopal, ce légendaire danseur dans les bras duquel a pleuré Nijinsky et qui a dansé vers 1950 au Théâtre des Champs Elysées. Raghunath réhabilite cette danse d’homme en rappelant qu’à l’origine, le dieu Shiva est le premier danseur, le Roi de la danse, et que, dans le passé, beaucoup d’hommes dansaient dans les temples. C’est à cette continuité que s’attache Raghunath. Il a reçu son enseignement de maîtres masculins et se trouve ainsi le dépositaire des plus grands maîtres de l’Inde tels que : M.S. Nathan du temple de Villenour, à Pondichéry ; et le dépositaire de Ram Gopal lui-même, qui lui a dédié sa chorégraphie de l’aigle Garuda. C’est ainsi que Raghunath peut interpréter des formes de danse encore inconnues aujourd’hui en Occident mais déjà décrites dans le Sillappadikâram de l'ermite royal Ilango Adigal, écrit au IIe siècle ; ce traité donne le plus de détails sur la musique vocale et instrumentale ainsi que sur la danse qui étaient pratiquées par les Tamouls (Dravidiens, premiers habitants de l’Inde). L’un des chapitres précise les caractéristiques nécessaires pour devenir un grand maître de danse : celui-ci doit être à la fois musicien (savoir chanter, jouer d’un instrument), être expert en rythme et en danse.
La danse de Raghunath reprend les spécificités du bharata natyam exigées dans le traîté du Sillappadikâram : danse à la fois très symétrique et arrondie, linéaire, réfléchie et chorégraphiée. Il reprend aussi les postures des statues, des bas-reliefs des temples de Shiva. Il innove en particulier par ses créations de chorégraphies tout à fait personnelles, à partir de la codification traditionnelle.
En 2000, Raghunath crée à l’amphithéâtre de l’Opéra-Bastille, Chidambaram joué à guichets fermés puis repris sur les grands plateaux internationaux (Shakespeare Globe de Londres, Théâtre Olympico de Rome, Festival International de Madras...), aux États-Unis, en Afrique, en Australie et les grands festivals d’Asie (Hongkong, Singapore, Inde…).
En 2001, il crée et enregistre le spectacle Omkara, avec le violoniste Didier Lockwood à Monaco dans le cadre des Awards Nijinsky de la danse.
En 2003, Raghunath crée le spectacle Pondichéry avec Indra Rajan, dernière bayadère de l’Inde à avoir réellement effectué les rituels dans les temples. Ce spectacle fait actuellementle tour du monde.
En 2004, Raghunath sort chez Mk2, son album Karnatik avec Dr Balamurali Krishna, la grande voix de L'Inde
En 2005, Raghunath crée le spectacle Bollywood ballet au festival d'Avignon. il sort un CD et DVD du même spectacle.
En 2006, il présente un duo avec Carolyn Carlson dans le cadre de Lille 3000 au Colysée de Roubaix.
En 2007, il présente en Bretagne la création Tri mûrti avec le génie français Michel Portal.
En 2008, deux nouvelles créations rejoignent l’œuvre de Raghunath : Tanjore, créé lors du festival d'Avignon 2008 et Taj Mahal, pour une série de cinq représentations spéciales à l'Institut du Monde Arabe de Paris en décembre.
En 2009, il se produit à l’Auditorium de Lyon pour une création exceptionnelle avec Archie Shepp.
En 2010 : Rinkara » au Palais des congrès de Lorient.
En 2011 : Omkara II » au Théâtre de la Gaité Montparnasse pour 70 jours.
En 2017, Raghunath Manet se consacre désormais à la musique.
DISCOGRAPHIE
BABAJI DREAMS
Avec Shivamani
2015
RAGHUNATH MANET & BOLLYWOOD BALLET
Raghunath restitue leurs lettres de noblesse aux chorégraphies ancestrales du bharata natyam, avec une touche très personnelle en choisissant minutieusement les ragas et des chorégraphies sophistiquées du cinéma de bollywood
Tem Prod, 2006
RAGHUNATH MANET& BALA SUNDARAM
Raghunath Manet joue de la veena avec le violoniste indien Bala Sundaram. Ils présentent un répertoire de la musique carnatique.
Tem Prod, 2006
KURAVANE
Cet album est dédié à la mémoire de l’immense chanteuse M.S.Subbalakshmi.
Raghunath Manet apporte des mélodies et des danses inspirées de la tribu des kuravan, caste des gitans. Ces spectacles étaient très en vogue dans le Tamil Nadu, notamment dans les cours des Maharajas. Ils étaient dansés chaque année durant les festivals annuels des temples
Tem Prod, 2006
DR. BALAMURALI KRISHNA & RAGHUNATH MANET : KARNATIK
Karnatik est un album envoûtant réunissant deux grands maîtres de l'Inde du sud, Dr. Balamurali Krishna, la plus grande voix indienne actuelle et Raghunath Manet, musicien, joueur de veena, danseur : une veritable figure emblématique des arts indiens.
Couverts de distinctions dans leur pays, ces deux artistes marient dans l'album Karnatik la veena à la voix et enrichissent le répertoire de leurs compositions d'une pureté et d’une précision extrêmes : kriti vâtâpi, sâmâja, raghuvamsa, tanam sont autant de styles musicaux qui viennent se mêler au Karnatik. Les improvisations de la voix et de la veena sont dotées d'une émotion divine. Virtuosité, poésie, dévotion et magnétisme sont au rendez-vous.
MK2 music, 2005
ANJALI
Anjali signifie « hommage ». Raghunath rend hommage au dieu Shiva, Dieu de la Danse. La danse anjali est un moyen d’adorer Shiva sous ses très nombreuses formes. Raghunath Manet nous fait découvrir ses compositions musicales sur des textes anciens de la littérature tamoule de la période du troisième sangam (150 à 200 ans apr. J.-C.) et en particulier un ensemble de poèmes sur Shiva.
Tem prod, 2004
ALBERT DE PANAME & RAGHUNATH MANET : INDIAMOND
Raghunath Manet est l’un des artistes indiens les plus plébiscités au monde de part ses qualités de danseur et de musicien. Son denier spectacle "The Ponchery Tour" a reçu en 2002 les honneurs du public et de la presse. De son côté, véritable figure emblématique de la nuit, Albert de Paname joue avec adresse le mélange et le métissage des genres depuis le début de sa carrière de DJ. Leur rencontre est un véritable coup de foudre artistique, et les deux musiciens décident très vite de réunir leurs talents dans un album original mixant les sons électroniques avec les instruments les plus traditionnels de la musique indienne
Pschent, 2003
PONDICHERI II
Raghunath Manet, remet à l’honneur le patrimoine artistique du sud de l’Inde – comme le grand Ravi Shankar l’avait fait pour celui du nord. Ce disque, hommage à Pondichery a reçu la "médaille d'or d'Inde" est consacré aux musiques et aux danses, témoigne de sa parfaite maîtrise instrumentale et invite à la sérénité de l’héritage culturel indien et culturel hindou.
Dreyfus, 2002
DIDIER LOCKWOOD & RAGHUNATH MANET : OMKARA
Le son a une valeur sacrée. Il est associé au mythe de la création du monde. L'Omkara est la source de tous les sons. C'est à ce son que le dieu Shiva créa le monde. Des musiciens en quête de création et le hasard qui fait les belles rencontres... Le violoniste Didier Lockwood, le danseur et musicien indien Raghunath Manet, la soprano Caroline Casadesus et le percussionniste indien Murugan. La fusion jaillit, comme si l'œuvre n'attendait plus que de naître
Dreyfus jazz, 2001
KARAÏKKUDI
L'album Karaïkuddi est dédié à Amnesty International et à tous ceux qui défendent les Droits de l’Homme dans le monde. Raghunath Manet joue de la veena, accompagné par les joueurs de mrudangam et de tablas.
M10, 2000
SHIVA
Shiva est le plus souvent vénéré sous la forme de Lingam, phallus. Il est l'Être suprême et le Grand Seigneur du monde car c’est lui qui a créé le monde en dansant. Pour entrer en Union avec Shiva, les hommes ou les fidèles cherchent à atteindre le dieu à travers l’amour. Ils évoquent la bhakti, la dévotion. La danse et la musique conduisent à la fusion parfaite entre le “moi”, la shakti et Shiva
M10, 2000
TEMPLE DANCE
Raghunath Manet apporte des répertoires dansés dans les temples du Tamil-Nâdû par les maîtres de danse et les danseuses de temple.
IOD, 2000
UMAYALPURAM SIVARAMAN & RAGHUNATH MANET : YAL ISAI
"une rencontre musicale fascinante..."
IOD, 1999
GURUVAYUR & RAGHUNATH MANET DURAIPUDUVAI RAGAM
Le joueur de veena converse avec le grand joueur de mrudangam.
IOD, 1999
RAGHUNATH MANET & UMAYALPURAM SIVARAMAN :
VEENA RECITAL II
"L'un est un fameux danseur et joueur de veena (instrument du sud de l'Inde a sept cordes d'acier et de laiton); l'autre, le plus grand praticien de mrudangam (tambour double face, son aigu à doite, son grave à gauche). Les deux artistes sont portés par le bourdon du tampura (quatres cordes). Envoûtant".
Frémeaux & Associés, 1998
PONDICHERY
Raghunath Manet, remet à l’honneur le patrimoine artistique du sud de l’Inde – comme le grand Ravi Shankar l’avait fait pour celui du nord. Ce disque, hommage à Pondichery a reçu la "médaille d'or d'Inde" est consacré aux musiques et aux danses, témoigne de sa parfaite maîtrise instrumentale et invite à la sérénité de l’héritage culturel indien et culturel hindou.
Frémeaux & Associés, 1997
MUSIC AND DANCE
Double CD :
CD 1 : Récital de musique carnatique jouée à la veena par Raghunath Manet accompagné par Thiruvarur Bakthavatchalam, grand joueur de mrudangam.
CD 2 : récital de bharata-nâtyam : Raghunath Manet présente le répertoire de bharata-nâtyam actuel tel qu'il est déterminé par les quatre frères, grands maîtres de danse, musiciens et poètes, à la cour de Tanjore Sarfoji : Chinnaiyyâ (1802-1803), Ponnaiyyâ (1804) , Sivanandam (1808), Vadivêl (1810). Fréméaux & associés, 1995
VEENA RECITAL I
Récital de musique carnatique
Raghunath Manet joue un répertoire de musique carnatique à la veena accompagné par Vidwan T.K. Night & Day, 1994
DVD
OMKARA
Avec Didier Loockwood
Le son a une valeur sacrée. Il est associé au mythe de la création du monde. L'Omkara est la source de tous les sons. C'est à ce son que le dieu Shiva créa le monde. Des musiciens en quête de création et le hasard qui fait les belles rencontres... Le violoniste Didier Lockwood, le danseur et musicien indien Raghunath Manet, la soprano Caroline Casadesus et le percussionniste indien Murugan. La fusion jaillit, comme si l'œuvre n'attendait plus que de naître
Pondichéry
Pondichéry est à la danse indienne ce que Séville est au Flamenco. Le danseur et musicien indien, Raghunath Manet originaire de cet ancien comptoir français de l'Inde rendre un hommage à Pondichéry entourés de leurs musiciens, ils revisitent sur scène des choréragraphies de temples et nous font découvrir les splendeurs de la danse et de la musique indienne au son des voix, des instruments étonnants
Bollywood Ballet
Raghunath Manet, dans son spectacle « Bollywood Ballet » dévoile des chorégraphies millénaires qui lui ont été transmises par les grands maîtres de danse et les danseuses de temple, sur les bases desquelles le cinéma indien s’appuie encore aujourd’hui. On perçoit alors la continuité et l’influence des arts ancestraux dans la création contemporaine indienne.
Raghunath restitue leurs lettres de noblesse aux chorégraphies ancestrales, avec une touche très personnelle en choisissant minutieusement les râgas et des chorégraphies sophistiquées du cinéma de Bollywood…
BIBILIOGRAPHIE
Raghunath Manet a également publié trois ouvrages sur la danse et la musique aux éditions Tala Sruti
Les bayadères
Une Préface de Alain Danièlou, février 1993
"Les bayadères, danseuses sacrées du temple de Villenour"
On a beaucoup parlé des Devadasi, les danseuses consacrées aux temples a partir de l'époque médiévale mais nous manquons de précisions sur leurs modes de vie. Ni Ie Kâma Sûtra, ni Ie Manimékhalai" ne parlent des rapports des danseuses-courtisanes avec les sanctuaires. L'enquête faite par Raghunath Manet auprès des dernières danseuses consacrées apporte des éléments du plus haut intérêt pour cette facette de la civilisation indienne et le rôle de la danse comme moyen d'enseignement en familiarisant Ie peuple avec les mythes et les légendes des dieux et des héros. Raghunath Manet évoque aussi la stupide ignorance et l'hostilité des Européens envers un art sacré et l'organisation sociale qui considéraient les courtisanes comme les ornements de la cité et comme la communauté qui avait la responsabilité de maintenir et de transmettre au plus haut niveau, les traditions du théâtre, de la musique et de la danse, rôle que les "bayadères" ont su préserver, malgré les persécutions, jusqu'a nos jours. C'est de cette corporation des courtisanes que provenaient les plus célèbres danseuses et musiciennes du XXe siècle. L'enquête de Raghunath Manet auprès de leurs humbles soeurs des temples du sud de l'Inde est un document d'une rare importance »
Du temple à la scène
Une Préface de Carolyn Carlson, 2007
« L’intelligence du cœur, du danseur à créer un temps sacré et un espace où il peut intégrer son mouvement propre en le tissant aux rouages de l’univers, de rendre l’énergie cosmique visible à l’intérieur de sa propre histoire. C’est tout cela Raghunath Manet.
D’arracher quelques moments de beauté des pages de l’histoire de l’Inde ; de danser une danse, d'écrire un poèmede jouer une chanson, de partager l’amour. D’éclairer le chercheur.
C’est tout cela Raghunath Manet
D’être ému. Merci Raghunath »
La musique carnatique
Une Préface de Didier Lockwood Barbizon, février 2001.
« Ma rencontre avec Raghunath Manet, est un des points forts de ma vie musicale, artistique et humaine. Danseur et musicien indien de tout premier plan, Raghunath Manet, avec beaucoup de talent et d'intelligence permet à son art ancestral d'évoluer et de se fondre dans la culture occidentale sans pour autant perdre son identité
Extrêmement érudit, ce magnifique artiste est aussi un historien, et un musicologue incontournable qui, avec passion et pédagogie, nous livre les secrets merveilleux de sa culture. Cet ouvrage est véritablement la référence indispensable pour tous ceux qui désirent s'imprégner des racines historiques et techniques de cet art si exigeant
On pourra ressentir aussi à travers cette lecture toute l'humanité, la générosité, l'humilité et la très grande sagesse de son auteur. En effet, ce n'est pas seulement un livre d'histoire ou un manuel théorique, mais aussi et surtout une belle leçon de philosophie.
Mon amour pour l'Inde est né lors de mes premières tournées dans ce pays, il y a plus de vingt ans. En lisant cet ouvrage, j'ai retrouvé avec beaucoup d'émotion les sensations si particulières et fortes que nous procure la richesse de la culture indienne. Grâce à Raghunath Manet, j'ai aujourd'hui les clefs nécessaires pour en saisir toute la subtilité, qu'il en soit remercié du fond du cœur.
La musique indienne est un art au service des dieux. L'artiste à travers la musique cherche à fusionner avec l'Arne suprême. Le son, qui est reconnu pour avoir une action directe sur l'homme, lui procure de la joie. Dans ces moments de béatitude apportés par l'ensemble des sons Ide la voix ou de la veena), l'homme retrouve son origine sacrée. Le musicien ou le danseur a pour objectif de faire vibrer le spectateur aux harmonies de l'univers, la musique des sphères. C'est peut-être pour cela que les musiciens célestes appelés kinnar » sont entourés des dieux. »
Propos du Dr Balamurali Krishna
« Sri Raghunath Manet est un grand joueur de Veena. C'est un artiste de grand calibre, aux talents extraordinaires. Il maîtrise toutes les subtilités que requiert cet instrument. Incontestablement, Raghunath Manet est le chef de file de la nouvelle génération »
Télécharger la presse Omkara II
Télécharger la presse
“ Phénomène dans le milieu de la danse indienne, le danseur et chorégraphe Raghunath Manet, expert en bharata natyam, impose un talent singulier, rigoureux et flamboyant... ” Le Monde
" L’un des rares interprètes masculins de la danse du sud de l’Inde…déterminé à faire, grâce à la danse, le bonheur des gens et des anges " Télérama
" Qu’il frappe de ses pieds nus le sol des temples indiens ou qu’il foule le plancher des grandes scènes du monde, Raghunath Manet surnommé le « Noureev Indien » entoure ses apparitions d’un climat de magie " Télérama
“ Raghunath Manet est un virtuose de la danse qui vit chacun de ses spectacles comme une apparition quasi sacrée. Un moment de magie pure…” Le Parisien (10 décembre 2005)
“ Un enthousiasmant danseur viril qui perpétue la tradition…” Le Figaro
“ Il fouille le répertoire et l’ouvre à une écriture plus contemporaine ; d’une nouvelle génération, Raghunath Manet ne rompt pourtant pas avec la tradition ; il la fait sienne tout en bousculant bien des codes. ” Libération
Anouar Brahem : oud
Klaus Gesing : bass clarinet, soprano saxophone
Björn Meyer : bass
Khaled Yassine : darbouka, bendir
For almost forty years and with a current discography spanning no less than 11 albums on the ECM label, Anouar Brahem has been constantly placing the age-old tradition of Arab music, whose emblem is his oud and its superb finesse, in different situations; not only does he set it in contrast against the free spirit and improvisation so typical of modern jazz, but also against the sophisticated harmonies of the erudite compositional tradition of the West and the refined forms of composition in other ancient cultural traditions from the Orient.
He has organized numerous cross-cultural encounters as well as juxtaposing different musical universes, thereby producing unsuspected potential in new but familiarsounding combinations, something which had never been done before. In 2009, he recorded "The Astounding Eyes of Rita", with a new group that included the soft melding of two sounds: the amazing fluidity of German-born Klaus Gesing on bass clarinet and the flowing notes on the bass guitar of Swedish-born Björn Meyer, to give a mixture of ascetic sophistication and sensuous lyricism so typical of oriental music, declined here by the music of the oud with its notes closely interwoven into the percussive background, played by Lebanese artist, Khaled Yassine. This group has had worldwide
success, both for its rich repertoire and the subtlety of the varied instrumentation, and now, ten years later, it is not only totally up-to-the-minute and more enduring and creative than ever, but Anouar Brahem had made a secret pact with himself never to look back and also vowed to renew his inspiration constantly by accompanying each new project with unusual orchestral combinations. So here, recognizing the lasting qualities of this group, he decided to add a new chapter to this story.
His main resource has been these years of shared experiences with the group, where their coherence and self-confidence has been increasing all the time. Anouar Brahem's new adventure puts his own terrain through the prism of this particular sound universe once again, daring to cast a backward glance at his whole career by mixing a few familiar compositions of the quartet with a scattering of older themes from other projects. This leads to further exploration of the orchestral possibilities of a decidedly unusual instrumentation whose origins lie in an extremely up-to-date kind of cross-cultural chamber music. Within this hugely expansive space, Anouar Brahem and his fellowmusicians
create a softly refined, graceful and dream-like world, borrowed as much
from the contemplative oriental tradition as from jazz. The resulting music, rigorously demanding and poetic, moves constantly between modesty and sensuality, nostalgia and contemplation: it is a magnificently intimate spiritual journey to the heart of sound.
Album September 2009, ECM
2019 marks the tenth anniversary of the album. And the interest of the audience is still there, as if it was the first year.
With :
Anouar Brahem: oud
Klaus Gesing: bass clarinet
Björn Meyer: bass
Khaled Yassine: darbouka, bendir
A delightful new assembled by Tunisian oud master Anouar Brahem.
The combination of the bass clarinet with the oud suggests a link to Anouar's Thimar trio, but this East/West line-up often feels closer to the more traditionally-inclined sounds of Barzakh or Conte de l'Incroyable Amour. Klaus Gesing, from Norma Winstone's Trio, and Björn Meyer, from Nik Bärtsch's Ronin, are both players with an affinity for musical sources beyond jazz, and they interact persuasively inside Brahem's music.
A dance of dark, warm sounds, urged onward by the darbouka and frame drum of Lebanese percussionist Khaled Yassine. The album is dedicated to the memory of Palestinian poet Mahmoud Darwish.
Music for oud
Album January 2015, ECM
This project is performed in 2 formations:
- the quartet
with Anouar Brahem (oud), François Couturier (piano), Klaus Gesing (bass clarinet ), Björn Meyer (bass)
- the quartet plus a string orchestra of 20 musicians
Probably Anouar Brahem has never gone so far into the balance between formal elegance and freedom of expression, lyricism and restraint, sensuality and asceticism, as he does here with this new repertoire which seems to ideally synthesize almost fifteen years of his personal and aesthetic quest for an authentic "common understanding" between Orient and Occident. Leading a brand-new Quartet, Brahem here revisits every facet of a musical universe that is at once melancholy and introspective in integrating his sensibilities and instrumental language—undeniably anchored in the Arab tradition—with the Impressionist, evanescent piano of colourist François Couturier, the pulsing sensuality of Björn Meyer's electric bass, and the misty, dreamlike, Nordic romanticism from the bass clarinet of Klaus Gesing.
As if to further emphasize the hybrid nature of his universe, here Brahem plunges his quartet for the first time into the sound-fabric of arrangements that are both sumptuous and minimalist, orchestrating a string-ensemble where the soloists (beginning with the melodic enchantments of the oud) are presented in an organic, voluptuous setting which is particularly stimulating. With ever more refinement in its melodic lines and at once contemplative and subtly narrative in its developments, the music contained in Souvenance possesses those qualities of self-evidence, naturalness and simplicity which are the hallmarks of works of genuine inspiration.
Other show already toured :
Blue Maqam
Album October 2017, ECM
Anouar Brahem: oud
Dave Holland: doublebass
Jack DeJohnette: drums
Django Bates: piano
Prestigious European tours in April 2018 and March 2019 :
Uppsala, Konsert & Kongress (Sweden) | Berlin, Boulez Saal (Germany) | London, Barbican (England) | Dublin, The National Concert Hall (Ireland) | Lyon, Auditorium (France) | Anvers, De Roma (Belgium) | Luxembourg, Philharmonic (Luxembourg) | Morges, Théâtre de Beausobre (Switzerland) | Köln, Kölner Philharmonic (Germany) | Paris, Paris Philharmonic (France) | Blagnac, Odyssud (France) | Zurich, Tonhalle (Germany) | Basel, Musical Theater (Switzerland) | Munich, Philharmoni (Germany) | Hamburg, Elbphilharmonic (Germany) | Lisbon, Gulbenkian Música (Portugal) | Brussels, Palais des Beaux-Arts (Belgium)
For almost forty years, Anouar Brahem, Tunisian composer and oud master, has been creating music both rooted in a highly sophisticated but ancestral culture and eminently contemporary in its global ambition. Anouar appears in many cross-cultural encounters, as well as developing entirely new links and similarities between styles and worlds whose potential closeness had never been considered until he discovered them. For him it was (and still is) a matter of highlighting the age-old Arab tradition of learned music, represented in its finesse by his oud, not only by confronting his instrument with modern jazz, but also with the sophisticated harmonies of the erudite compositional tradition of the West and refined forms from other ancient cultural traditions from the Orient.
His 11 albums on ECM, label acclaimed by the public and international critics alike (including Astrakan Café, Thimar, Le Pas du Chat Noir, Blue Maqams etc.), together with the triumphant success of his haunting music in concerts held in prestigious halls throughout the world, and his fellow-musicians including a remarkable selection of famous jazzmen such as Jan Gabarek, Dave Holland and jack DeJohnette are sufficient evidence to confirm Anouar's place as one of the most fascinating and inspirational artists in the current world of instrumental music.
His sensitive yet rigorous music constantly redefines a cleverly composite universe of poetry and culture, ever balancing between discretion and sensuality, nostalgia and contemplation.
Awards
De Klara's Classical Music Awards: "Best International CD - World" for Blue Maqams (Belgium, 2018)
Echo Jazz Award: "Best International Musician of the Year" for The Astounding Eyes of Rita (Germany, 2010)
Edison Award for Le Voyage de Sahar (The Netherlands, 2006)
Preis der Deutschen Schallplattenkritik (German Record Critics' Award) for Thimar (Germany, 1998)
National Music Award (Tunisia, 1985)
The album is at once an extension and an audacious departure from the tradition of the oud. Despite his formidable knowledge of the maqarnat, an ornate system of modes that anchors Arabic music, he seldom bases his improvisations directly on the maqams. His phrasing is pure and uncluttered, expressing itself through silence nearly as often as sound. ... Composed of elegantly flowing lines and somber, breathlike silences, the music shimmers with the overtones of the piano. ... Mr. Brahem bases several of the tunes on spare, broken chords, repeated in the childlike manner of Satie. Simple though they are, however, they contain beguiling Arabesques. The three musicians rarely appear at once, performing as a trio on only seven of the album's 12 tracks. For the most part, you hear duets - piano and oud, oud and accordion, accordion and oud. The musicians often double each other's lines, but seldom in unison, which enhances the music's intimacy while producing a floating, echo effect.If every band projects "an image of coummunity," as the critic Greil Marcus once suggested, then Mr. Brahem's trio - part takht, part jazz trio, part chamber ensemble - evokes a kind of 21st century Andalusia, in which European and Arab sensibilities have merged so profoundly that the borders between them have dissolved. The image may be utopian, but its beauty is undeniable.
Adam Shatz, The New York Times
Throughout the record, the musicians maintain an exquisite balance and make only subtle changes in tempo or tone. Their sense of melancholy is so natural and comfortable it's childlike. On this tune, "Leila and the Land of the Carousel" a waltzing rhythm and revolving melody suggest a girl on that classic joyride...When he quit the oud for a while and played the piano instead, Anouar Brahem recovered his powers of musical myth-making. On this record, he creates a fairy tale setting and ultimately a storybook ending. The accordion lays down sustained chords like lengthening shadows in a forest. The piano conjures low-key sunlight and offers overtones of reconciliation. And in the arabesque path of "The Black Cat's Footsteps," Brahem finds a way back home to his beloved oud and to the songbird inside.
"All things considered", USA - National Public Radio
Om Shiva avec Sivamani
Shiva Talam avec Sivamani
Mughul India
Tri Muri avec Michel Portal
Jazz et Ragas avec Archie Shepp
Pondichery
Omkara II